30.9.09

Mohammed lance officiellement le métro de Dubaï

Métro Dubai Le Vice-président des EAU, Premier Ministre et Souverain de Dubaï, Son Altesse Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, a officiellement lancé la ligne rouge du métro de Dubaï, le premier système de transport sur voie ferrée sans chauffeur et entièrement automatisé du Moyen-Orient et le plus long au monde, construit pour la somme de 7,6 milliards de Dh. Sheikh Mohammed a annoncé l'ouverture officielle à la station de l'Avenue des émirats et a déclaré que le métro ouvrirait ses portes aux voyageurs le jeudi 10 septembre.

Sheikh Mohammed a réservé le premier ticket à la station, accompagné par le Prince héritier de Dubaï Sheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum , le Vice-souverain et Ministre des Finances de Dubaï Sheikh Hamdan bin Rashid Al Maktoum, le Vice-souverain de Dubaï Sheikh Maktoum bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, le Président des Autorités artistiques et culturelles de Dubaï Sheikh Majid bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, ainsi que de nombreux sheikhs, ministres, dignitaires, employés supérieurs et plusieurs représentants des médias arabes et étrangers.

Sheikh Mohammed et ses invités sont montés dans le métro à la station de l'Avenue des émirats en direction de la Station DIFC, où il plaça une large pièce d'or des EAU avec son portrait sur une face et une représentation du métro sur l'autre. Il fut briefé par le Président du Comité et Directeur exécutif des Autorités des routes et du transport (RTA) Mattar Al Tayer à propos de l'idée de la fabrication de la pièce d'or des EAU en souvenir de ce grand évènement, le premier de la sorte dans la région.

Ensuite, Sheikh Mohammed et ses invités poursuivirent leur trajet en métro vers la station Khalid bin Waleed, où il dévoila une plaque en cristal sur laquelle était inscrit un poème lui étant consacré.

Le quatrième arrêt de Sheikh Mohammed se fit à la station Union, où il inspecta un certain nombre de peintures et d'images représentant le passé des EAU et de leur peuple. Là, il signa également une lettre secrète cachetée et attendit l'ordre de Sheikh Mohammed pour l'ouvrir.

Après cela, Sheikh Mohammed se rendit à la station DIA Terminal Trois où il surveilla les réservations de tickets automatisées et dévoila un grand tableau de lui avec plus de 500 photos de Son Altesse à différentes occasions.

Le dernier arrêt de Sheikh Mohammed eut lieu à la station Al Rashidiyah, qui lui permit de dévoiler la partie manquante du modèle du métro. Il inspecta les nombreuses installations de la station et exprima sa joie concernant cette réussite, la décrivant comme une source de grande fierté, non seulement pour les peuples des EAU, mais aussi pour tous les arabes.

Dans un discours adressé aux médias, Sheikh Mohammed déclara que les EAU, sous la sage direction du Président Son Altesse Sheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, continuent de relever tous les défis et sont capables de réaliser davantage de progrès dans tous les secteurs de développement, en référence au projet de métro qu'il décrivit comme l'une des plus grandes réussites. Sheikh Mohammed remercia l'équipe de travail des RTA pour leurs grands efforts dans l'accomplissement du projet, qui soutient l'économie des EAU et renforce l'industrie et le tourisme dans le pays.


Riad Marrakech

22.9.09

Découverte du plus ancien sanctuaire d'Arabie : la structure en os de dugong de l'île d'Akab à 50 km de Dubaï

Alignement de crânes de dugongs, Akab. © V. Charpentier/MAFUAE La mission archéologique française aux Emirats arabes unis et le musée de l'émirat d'Umm al-Quwain (EAU) viennent de mettre au jour le plus ancien sanctuaire d'Arabie (3500-3200 av. notre ère), mais aussi le plus ancien site rituel connu dédié à un mammifère marin très particulier, le dugong (Dugong dugon). Ces résultats viennent d'être publiés dans la revue internationale Antiquity.
L'archéologie de la péninsule arabique a révélé très peu de données sur les croyances et les pratiques rituelles antérieures à l'Islam. Dans la péninsule omanaise (sultanat d'Oman et Emirats arabes unis), aucun sanctuaire n'est connu à l'âge du Bronze (3100-1500 av. notre ère) et il faut attendre l'âge du Fer pour discerner des pratiques cultuelles (Ier millénaire av. notre ère).
Situé aux Emirats arabes unis, sous le détroit d'Ormuz, le sanctuaire d'Akab daté de 3500 av. notre ère, apporte aujourd'hui les premiers éléments sur les rituels des sociétés côtières préhistoriques du Golfe.

Akab, un village de pêcheurs entre 4700 et 4100 av. notre ère

Déserte de nos jours, l'île d'Akab se trouve à 50 km au nord de Dubaï, dans la grande lagune d'Umm al-Quwain (Emirats Arabes Unis). Au Ve millénaire, il y a plus de 6 500 ans, Akab est un campement de pêcheurs, dont les habitations circulaires ont été retrouvées. La pêche, activité principale des occupants du lieu est pratiquée au filet ou à la ligne munie de hameçons en nacre d'huître perlière. Si toutes les ressources de la lagune et de la mangrove avoisinante semblent exploitées, les pêcheurs d'Akab ont, dès cette époque, pêché le thon, activité qui nécessitait des expéditions en mer sur des embarcations.

Une structure en os de dugong (3500-3200 av. notre ère)

Le dugong (Dugong dugon, Müller 1776), un sirénien vivant sur le littoral de l'Océan indien et dans l'océan Pacifique occidental, est bien attesté de nos jours dans le Golfe. À l'âge adulte, il mesure jusqu'à 4 m de long et son poids peut atteindre 400 kg. Aujourd'hui protégé aux E.A.U., sa chair, son huile et son cuir ont été longtemps exploités.
Sondé au début des années 1990, « l'amas de dugongs » d'Akab fut interprété comme une aire de boucherie de vaches marines. Reprise entre 2006 et 2009 par une nouvelle équipe de préhistoriens et d'archéozoologues de la mission française, la fouille révèle alors qu'il ne s'agit pas d'une accumulation d'ossements sans organisation mais d'une structure aménagée dont la construction s'est faite par étapes. Une datation carbone 14, réalisée directement sur os de dugong permet de l'attribuer à la deuxième moitié du IVe millénaire avant notre ère (5140 ± 55 BP. 3568-3116 av. notre ère).
La structure est complexe et prend la forme d'une plateforme ovoïde de 10 m2 environ et de 40 cm de haut. Elle regroupe les restes d'une quarantaine de dugongs au moins. Le niveau supérieur était structuré par deux rangées de crânes tournés vers l'est, une troisième rangée de crânes avec la même orientation bordant la structure au nord. Tous les crânes étaient soigneusement calés, avec le prémaxillaire profondément fiché dans la partie basse de l'aménagement et un calage de côtes, souvent doublées, voire triplées, tout autour. Des brassées de côtes étaient déposées juste devant la première rangée de crânes à l'est.
Le niveau inférieur de la plateforme était presque entièrement imprégné d'une solution ocrée qui a rubéfié les couches d'ossements et le sédiment naturel. Ce niveau se caractérise par la présence de mandibules de dugongs posées à plat, et dans certaines zones, empilées sur plusieurs couches.
Les juvéniles, y compris de très jeunes dugongs, sont bien représentés dans l'amas. On observe aussi qu'aucun animal n'a été déposé entier dans la structure, de même qu'aucun quartier important. De plus, certaines parties anatomiques, comme les côtes, vertèbres ou membres, sont en net sous effectif, ce qui témoigne d'une sélection intentionnelle. Le dépôt de portions d'animaux à l'état frais est certifié par la présence de membres en connexion. Aujourd'hui, les os présentent les stigmates d'une longue exposition au soleil et au vent.

Le mobilier du sanctuaire

La densité du mobilier au sein de la structure rituelle est exceptionnellement élevée, les 10 m2 de la structure ayant fourni 1 862 objets. Ceux-ci, déposés ou insérés dans le monument, n'ont pas de relation avec le dépeçage ou la découpe de dugong, et sont pour l'essentiel des éléments de parure. Si l'on note la présence de perles en coquille (Spondylus sp. Engina mendicaria, Strombus decorus decorus, Ancilla sp. etc.), les plus fréquentes sont des perles tubulaires à double perforation distale coudée, d'un type rare dans le Golfe. Ces éléments de parure sont accompagnés d'outils (hameçons de nacre, poinçons en os, couteaux en coquille, éclats de silex) et de galets. Enfin, des restes de gazelle et de mouton ou de chèvre, dont les os sont retrouvés parfois en connexion anatomique, ont été incorporés à la structure.

Akab, un sanctuaire marin

Les fouilles d'Akab ont mis en évidence des manipulations complexes de restes de dugongs soigneusement sélectionnés, la construction d'un édifice d'une taille imposante et des dispositions préférentielles d'ossements. Des dépôts volontaires de très nombreux objets (parure individuelle, sélection d'outils, objets rares ou exotiques) et des restes de mammifères terrestres domestiques et sauvages sont associés à la structure, de même que d'importants épandages d'ocre.
Tous ces éléments indiquent que l'aménagement et l'utilisation du monument d'Akab répondaient au IVe millénaire à des règles précises. L'ensemble concourait à une mise en scène à la fois spectaculaire et ritualisée d'un grand mammifère marin, et on ne peut qu'être frappé par le fait que les crânes de dugongs sont, à Akab, orientés plein Est, à l'image des défunts de certaines nécropoles néolithiques comme celle de Jebel al-Buhais 18 (émirat de Sharjah, UAE). Cette mise en scène évoque aussi celle de la tortue verte (Chelonia mydas) dans la nécropole de Ra's al-Hamra 5 (sultanat d'Oman), contemporaine du monument d'Akab, avec des crânes posés près du visage du défunt ou sur sa tombe, et des dépôts d'éléments de carapace sur le corps.

Unique au Moyen-Orient, le monument d'Akab n'a aucun parallèle au Néolithique dans d'autres parties du monde. Les seules structures comparables sont attestées sur les côtes australiennes du détroit de Torres, dans des sites rituels, les kod, mais leurs dates sont très récentes (XIVe-XXe siècles de notre ère). Comme à Akab, il s'agit d'édifices renfermant des restes de dugongs (de quelques spécimens à plusieurs centaines) et dans lesquels étaient déposés des objets (parure individuelle, outils divers, objets importés), mais aussi de la faune terrestre ou marine. Dans ce pays, le dugong est un animal « bon à penser », qui a fait, ou fait encore, l'objet de rites propitiatoires concernant les préparatifs de sa capture, le transport de sa dépouille à terre, son dépeçage et/ou sa consommation. Or ces rites sont liés à des faits totémiques, certains clans pêcheurs ayant des totems marins, comme le requin, la tortue marine ou le dugong.

L'analogie est telle entre le monument d'Akab et les amas de dugongs australiens que l'on estime hautement probable le lien avec des rites de pêche. On peut en déduire que le monument d'Akab, dont l'organisation était préconçue, qui a été construit pour durer et dont le statut était très particulier, était un sanctuaire.
Etait-il exclusivement voué à des rites en lien avec le dugong, dont la capture n'était pas sans risque, loin s'en faut, ou bien de la pêche/chasse en mer en général ? Aucun élément ne permet de le dire.
Les pêcheurs néolithiques d'Akab appartenaient-ils à une société où non seulement les croyances et les rites étaient en lien avec des animaux mais qui était fondée sur la paire totem-clan, donc sur l'exogamie ? Rien ne permet aujourd'hui de l'affirmer. Ce que l'on constate, c'est la proximité de populations côtières pourtant éloignées de plusieurs centaines de kilomètres, celles d'Akab et de Ra's al-Hamra notamment, qui partageaient culture matérielle et technologies, mais aussi des pratiques d'ordre spirituel avec certains animaux marins.


Voyage Bali - Sejours USA

18.9.09

La CIA à Dubaï

CIA Dubai À moins de deux heures de vol de Téhéran, Dubaï est devenu la base arrière des services américains, avides d’en savoir plus sur l’Iran.

Dans un livre paru lundi aux États-Unis («City of Gold : Dubaï and the Dream of Capitalism»), le journaliste Jim Krane révèle que la CIA a plusieurs fois opposé son veto au projet de fermeture du consulat de Dubaï pour raisons budgétaires. Pareille initiative aurait privé Washington d’une vraie pépinière d’agents iraniens.

Source : www.lefigaro.fr


Voyage Bali - Sejours USA

10.9.09

Des voitures volées au Québec roulent à Dubaï

Audi A6 Les voitures volées au Québec qui prennent le chemin de l'étranger par bateau, cachées dans des conteneurs, sont de plus en plus souvent retrouvées au Ghana et à Dubaï.

Si c'était autrefois dans les pays de l'Est et en Haïti qu'aboutissaient les véhicules volés au Québec, c'est maintenant à ce pays pauvre d'Afrique et ce riche émirat du golfe Persique qu'ils sont le plus souvent destinés.

« Ceux que nous retrouvons et ramenons ici ne sont que la pointe de l'iceberg », explique Joey Ouellet, qui passe une bonne partie de ses journées à chercher dans d'autres pays, en collaboration avec les policiers locaux ou Interpol, des automobiles volées ici.

Source : canoe.ca

2.9.09

Métro de Dubaï : Inauguration imminente

Métro de Dubaï Dubaï se prépare à inaugurer la première ligne de métro de la péninsule arabique, mais ce nouveau moyen de transport est loin de séduire tous les habitants d'une ville-émirat où l'automobile est sacrée.

L'autre pari, consistant à achever la ligne, dite "rouge", à la date symbolique du 09/09/09, n'a pas été tenu puisque seules dix des 29 stations ouvriront à cette date.

"Le métro est destiné à décongestionner les routes, à réduire le temps des déplacements et le niveau de pollution", a souligné dans un communiqué quelques jours avant l'inauguration l'autorité des transports et maître d'œuvre du projet.

Source : AFP

1.9.09

24 Heures de Dubaï 2010

24 Heures de Dubaï Pour la cinquième année consécutive, les 24 Heures de Dubaï marqueront le début de la saison d'Endurance, la course se déroulant du 14 au 16 janvier prochain.

Une fois de plus, 80 autos sont attendues au départ. En 2010, la course prendra l'appellation de « Dunlop 24 Heures de Dubaï », suite au partenariat signé entre Creventic, l'organisateur, et le manufacturier britannique.

Source : www.endurance-info.com